Gestion de la tempête
La filière se doit de gérer la crise de manière cohérente et unie. Ainsi le fonctionnement d’une cellule de crise a été prévu. Celle-ci aura pour mission de permettre la communication entre membres de la filière et de communiquer d’une seule voie vers le grand public.
La gestion de crise ne doit pas rimer avec l’oubli des mesures environnementales. Au contraire, l’environnement doit être d’autant plus respecté, que les travaux pourront être lourds. Le porter à connaissance en matière d’environnement devra aussi être renforcé dans la gestion future d’un événement du type tempête.
Rapport Oréade Brèche
L'analyse du rapport Oréade Brèche, rendu en 2005, sur la tempête Lothar, permet aussi de tirer les leçons de la gestion précédente. De ce rapport ressort notamment que:
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Malgré un contexte défavorable au moment de la tempête (réforme des aides de l’Etat, réforme de l’ONF, réflexions sur la Loi d’Orientation Forestière de 2001), la gestion de la crise fut efficace et réactive en Alsace. Les points à améliorer concernent la visibilité dans le versement des aides et les moyens humains qui doivent être à la hauteur des besoins réels.
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Les mesures d’aides ont permis de couvrir le coût des travaux et d’assurer une forme de soutien moral à la filière. Les ETF* ont ainsi pu renouveler leurs équipements. Par ailleurs, le lien amont-aval s’est renforcé, grâce à la contractualisation qui a empêché l’effondrement des cours du bois : les scieurs ont pu accroître leur activité, tandis que les propriétaires ont pu vendre tous leurs bois, quelle que soit leur qualité, à des prix définis au travers de mercuriales.
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La tempête a nécessité une bonne coordination et un travail collectif entre les acteurs alsaciens pour assurer une gestion qui a été reconnue comme efficace. De nombreuses innovations et investissements immatériels ont permis des améliorations techniques qui ont mené à une modernisation des équipements. Il existe cependant des efforts concernant le renforcement de la position de FIBOIS Alsace au cœur de la filière. De même, le respect des ORF* (Ex : absence de hiérarchisation du nettoyage) et de l’équilibre sylvo-cynégétique (Ex : volonté de reconstitution sans maîtrise de la population de gibier) aurait pu être amélioré.
Recommandations
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Etablir un plan de veille pour anticiper un nouvel incident climatique : cela permettrait d’évaluer et de hiérarchiser les dégâts ou encore de déterminer les capacités d’absorption du marché
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Améliorer les structures, les outils de gestion et la transmission de l’information
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Eviter une surévaluation des surfaces engagées en nettoyage en forêt publique
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S'assurer de la bonne situation financière des communes forestières, dont certains ont vu leurs principales recettes disparaître
Plan rouge
L’idée de ce plan rouge vient du dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de SÉcurité Civile), qui est activé en cas de catastrophe.
Son but est d’assurer un fonctionnement optimal de la filière (et notamment une bonne coordination), afin de répondre aux problématiques qui émergent lors d’une tempête :
Concernant les individus :
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Sécurité des personnes
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Renfort de personnel
Concernant le bois :
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Evaluation des dégâts
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Transport
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Stockage
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Transformation
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Respect de l’environnement
Fonctionnement
Ce plan, établi en concertation avec les acteurs de la filière, précise le ou les organisme(s) en charge des missions listées. Ces tâches, dont certaines peuvent être renseignées par des documents déjà existants, sont affiliées à un thème, correspondant notamment aux problématiques citées ci-dessus.
Un planning global est également établi, pour définir les priorités et l’ordre à respecter.
Téléchargement : Le plan rouge est téléchargeable en cliquant ici.
Cellule de crise
Pour aider la filière à gérer efficacement une nouvelle tempête, FIBOIS Alsace a imaginé la mise en lpace d'une cellule de crise en charge d'être le médiateur des différents intervenants.
Téléchargement : L'organisation de la cellule de crise est téléchargeable en cliquant ici.