L’industrie du papier

Les bois ronds issus des coupes de première et deuxième éclaircies, ainsi que les produits connexes de scieries peuvent être acheminés vers l’industrie du papier.

Fabriquer du papier contribue également au développement de la forêt. En effet, les bois utilisés sont issus d’éclaircies qui permettent de réduire le nombre d’arbres sur une même surface, pour permettre à ceux restants, un meilleur développement.

La fabrication du papier

Du bois frais pour du bon papier

La matière première utilisée dans la fabrication du papier est le bois. Il peut se présenter sous forme de bois ronds (bois de faibles diamètres provenant de première et deuxième éclaircie, qui ne peuvent être transformés en scierie) ou de plaquettes de scierie (résidus de bois de sciage).

De la fibre à la feuille

Le bois est utilisé sous forme de copeaux. Ils sont lavés, préchauffés puis défibrés mécaniquement par des raffineurs à disques. Les fibres ainsi obtenues traversent alors une épuration mécanique pour éliminer les impuretés, puis elles sont blanchies à l’eau oxygénée. Par adjonction d'eau, on obtient alors une pâte, qui est ensuite transformée par la machine à papier en feuille continue en suivant différentes étapes :

La section toile :
La pâte à papier, composée de 99% d’eau et de 1% de fibres, passe entre deux toiles pour former une feuille homogène sur toute la largeur de la machine.

La section presse :
L’eau est progressivement éliminée par passages entre 2 presses, ce qui permet de renforcer la résistance de la feuille.

La sècherie :
Ainsi formée, la feuille passe à la sècherie. Cette opération permet d’évaporer l’eau résiduelle par contacts successifs de la feuille sur des cylindres chauffés, afin d’atteindre une teneur en eau de 6%.

Le couchage :
On applique simultanément une couche de finition (pigments minéraux, latex) sur chacune des 2 faces de la feuille. Cela donne au papier ses caractéristiques de surface : blancheur et finesse.

Le calandrage :
Cette opération donne au papier sa brillance, son lissé et son épaisseur. Pour cela, on compresse la feuille entre plusieurs rouleaux.

L’enrouleuse :
Après cela, la feuille passe à l’enrouleuse et s’enroule sur un mandrin d’acier. La bobine mère ainsi formée peut atteindre 100 km de long, plus de 8 m de large et peser jusqu’à 50 tonnes.
Les bobines sortant de l’enrouleuse sont ensuite transportées vers la phase dite de bobinage afin d’être déroulées puis ré-enroulées aux longueurs et largeurs demandées par les clients. Elles sont ensuite emballées, étiquetées, stockées et livrées à leurs destinataires.

 Photo_042.jpg Source : UPM-Kymmene France, Ets Stracel