Dans le cadre du nettoiement cette technique consiste à dévitaliser les tiges concurrentes en enlevant leur écorce sur un anneau de 5 cm de hauteur sur toute sa circonférence. Cette technique plus « douce » que l’enlèvement des tiges respecte mieux l’ambiance forestière et présente des avantages pour les tiges restantes et pour les opérateurs.
Travail d’abattage des arbres à récolter en éclaircie ou définitivement à leur maturité. Il comprend le façonnage à savoir l’ébranchage et la découpe des grumes de différentes qualités. Il se termine dans certains cas par le démontage des couronnes de branches qui resteront par terre pour fertiliser le sol sans gêner l’exploitation ultérieure. Il est parfois suivi d’une mise en tas, et plus rarement d’une incinération.
Dans le cadre du dégagement ou du nettoiement, cette technique consiste à casser la partie supérieure d’une tige d’essences concurrentes afin de la ramener en-dessous du niveau du bourgeon terminal d’une tige d’essence objectif. Ceci présente l’avantage de garder un tuteur pour la tige dégagée quand elle est fragile, d’ombrager et donc d’affaiblir les espèces herbacées qui poussent encore à son pied, et de limiter la vigueur du rejet de la tige cassée (si on le fait en mai-juin).
Travail consistant à transporter les bois façonnés au bord d’un chemin accessible par les camions qui pourront alors les charger. Ce travail se fait soit avec un tracteur débusqueur (parfois un cheval) qui traîne les troncs derrière lui, soit avec un porteur qui dépose des billons assez courts sur son plateau pour les transporter, soit enfin par câble mât qui est employé sur les pentes inaccessibles aux tracteurs.
Opération consistant à sauver les espèces arborées, dont notamment les essences objectif, en supprimant la végétation concurrente trop vigoureuse comme les herbes hautes, la ronce, la fougère, le genêt, les rejets de souche et parfois des espèces arborées trop vigoureuses comme le saule ou le tremble. Elle se fait soit à la débroussailleuse, soit à la serpe ou au croissant forestier, soit par simple cassage de la concurrence ligneuse, et exceptionnellement par traitement herbicide.
Opération consistant à diminuer la densité des tiges dans un fourré ou un gaulis – soit des arbres de 6 à 10 m de hauteur en général. Son but est d’augmenter plus rapidement le diamètre des tiges restantes et de les rendre ainsi plus robustes. Elle se fait en général à la tronçonneuse, parfois au croissant. Elle présente l’inconvénient de retarder la mort et de faire grossir des branches à un niveau où on souhaite les voir mourir rapidement, ce qui impose d’effectuer un élagage artificiel des tiges qui constituent le peuplement d’avenir.
Opération consistant à donner de la place à de belles tiges déjà assez développées (10 à 20 m) afin de laisser leurs couronnes prendre de l’ampleur au-dessus d’une bille de pied bien conformée. Ceci se fait soit par réduction générale de la densité des tiges au profit des plus belles restantes, soit de choisir un nombre limité de tiges bien conformées (40 à 200 selon les essences forestières) et de travailler plus intensivement à leur profit. Quand le travail est très concentré à leur profit sans intervention dans l’espace interstitiel, on parle de détourage.
Opération qui consiste à couper les branches sèches ou vivantes situées au niveau de la future bille de pied afin d’avoir plus tard des grumes sans nœuds. Elle se pratique en général jusqu’à 5 à 6 m de hauteur.
Dans un fourré ou gaulis, opération consistant à supprimer les tiges de mauvaise conformation qui dominent de belles tiges des essences objectif, et également à doser la composition du mélange en réduisant la concurrence des essences secondaires vis à vis des essences objectif.
Quand la régénération naturelle ne vient pas sur le sol d’une parcelle dont les arbres sont mûrs pour être récoltés, la plantation doit être envisagée afin de ne pas perdre de temps entre la récolte des derniers arbres adultes et l’arrivée de ceux appelés à les remplacer. C’est aussi le cas quand la régénération qui apparaît est composée d’espèces forestières qui ne sont pas bien adaptées à la station.
La plantation peut se faire par lignes, par bandes parallèles ou par placeaux, séparés dans ces deux derniers cas par des zones où on accepte des vides ou la venue d’un recru d’essences différentes de celles plantées.
La plantation se fait potet travaillé (trou de la taille du système racinaire dans lequel la terre est remuée pour permettre une meilleure croissance des racines).
Ensemble de jeunes végétaux comme les plants forestiers qui poussent sur un terrain en vue du repiquage et de la multiplication.
Opération faite en général dans les feuillus dans un fourré ou gaulis. Elle consiste à couper uniquement les branches trop raides ou trop grosses sur une jeune tige afin qu’elle acquière une bonne conformation sans fourches et sans coudes au niveau de la future bille de pied.